Codex atlanticus 11

Éditorial: Une prose (d)étonnante...
«Charmé» (1923), Henri Hertz : Juste à ce moment, le bruit commença tout près de nous. Non, ce n'était pas le glissement de traîne des serpents; ce n'était pas non plus le piqué des rats...
«Le Parc», Christian Hibon : Dans ce lieu de pur abandon et de barbarie synthétique, il se mit à découvrir son territoire, sous un ciel remué d'éclairs...
«Dans le secret des dieux», Michel Butor : De moins en moins de sacrifices fumaient vers nos narines pour nous soutenir, de moins en moins de bras se tendaient vers nos yeux...
«La Forêt» (1898), Gabriel de Lautrec : Je fermai les portes de la Cité de la Peur, où j'avais vécu de longues années. La foule se pressait entre de hautes maisons noires...
«Une tentation», Fernando Goncalvès-Félix : Une tentation
«La Porte», Arthur Z. Balogh : Au loin, sur les montagnes, un point lumineux scintillait, brillait et il pressentait que son univers à lui était là dans le lointain: derrière la porte...
«Le Château de l'inconscience», Amado Nervo (trad. Balbina Serrano): Une douce pluie de lune tombait sur cet espace découvert. Sous cet éclairage diffus, l'imposant bâtiment était plus beau que tous les songes...
«Le Singe», Denis Moiriat : Le singe se recroqueville, une main cache sa bouille, l'autre mendie mais les orphelins lui glissent des petits cailloux qu'il gobe et qu'il crache en bondissant. Les enfants se marrent...
«Métro», Daniel Teulade : Pourquoi le métro ne fonctionne-t-il plus? Une panne, un grève surprise, un accident. Pourquoi personne ne vient plus sur le quai?...